Qui dit nouvelle année, dit bonnes résolutions ! Alors plutôt que se mettre au Yoga ou d’adopter la “fresh smoothie attitude” (oui c’est un vrai concept), on vous propose d’adopter 10 tendances social media ! Alors, prêts à cartonner en 2020 ? C’est parti ?
1. À Tik Tok, vous vous intéresserez
Avec près de 750 millions d’utilisateurs par mois, Tik Tok rattrape son retard par rapport à ses confrères et vient métamorphoser le paysage médiatique. 40% des utilisateurs de la plateforme ont entre 10 et 19 ans : l’occasion idéale pour les entreprises ayant une cible dans cette tranche d’âge de mener des campagnes auprès d’une audience adaptée. Cette nouvelle plateforme de partage de vidéos musicales courtes et ludique vient s’imposer en tant que start-up la plus performante au monde. Terminé le réseau social unique (oui, on parle bien de facebook) qui réunit une large communauté mêlant tous les âges. Désormais, chaque média possède sa propre communauté : à vous de définir laquelle se rapproche le plus de votre coeur de cible. On ne vise donc plus la quantité mais la qualité avec des communautés pertinentes et authentiques. Alors même si les publicités sur Tik Tok n’ont vu le jour qu’en janvier 2019 et manque encore de fonctionnalités : n’attendez pas que les autres s’y mettent pour vous lancer dans l’aventure ! Et oui, la naissance et la croissance d’une plateforme médiatique est l’occasion idéale de s’implanter et de s’imposer en tant que leader de communauté.

L’exemple de Coca-Cola, avec la campagne “Share a Coke and a Song”
2. Partie de ta stratégie de com’, le #DigitalDetox fera
En 2020, place au bonheur, à la joie et à la bonne humeur sur les réseaux sociaux avec le mouvement positif du #DigitalDetox. En effet, d’après de nombreuses études, une grande partie des internautes sont dépendants aux réseaux sociaux et passent en moyenne 2h30 par jour sur les plateformes. Un chiffre conséquent qui n’a cessé d’évoluer depuis 2015. Certains utilisateurs sont même dépendants aux réseaux sociaux qui ont donc un impact direct sur leur santé mentale. Suite à ces révélations, une prise de conscience s’est faite, conduisant à des changements d’attitudes vis-à-vis de l’approche que l’on a avec les réseaux sociaux. Cette prise de conscience a aujourd’hui un nom : le #DigitalDetox. Un mouvement positif qui prône le bien-être et la joie au sein des réseaux sociaux et qui fait de plus en plus parler de lui.

Ce mouvement social, à l’origine des retraites spirituelles, digitales détox et autres cures en tout genre, n’est pas une crise mais une solution apportée au problème. Cela se traduit par une réduction du temps de connexion des internautes mais ce n’est pas pour autant qu’ils disparaissent des plateformes : ils apprennent simplement à mieux gérer leur temps et possèdent des attentes plus précises vis-à-vis des médias sociaux et des marques. Instagram par exemple, à choisit de supprimer les mentions “J’aime” des publications aux yeux des abonnés d’un compte, non pas pour nous embêter ou pour des restrictions budgétaires, mais simplement pour essayer de supprimer cette pression face aux likes et à la course vers la popularité dont les jeunes notamment font face.
La communauté est donc moins présente ? Ce n’est pas un souci ! On arrête (si c’est ce qu’on faisait) de publier en masse, on dit stop à la surcharge d’informations qui submerge bien souvent l’utilisateur et on privilégie des contenus de qualité qui sauront intéresser votre communauté pendant son temps de connexion. Mais comment ? Tout simplement en mettant en place un storytelling opportun et pertinent pour que votre contenu vaille la peine d’être lu, regardé, écouté, liké, commenté, partagé… Bref vous avez compris ! Finalement, le #DigitalDetox est peut-être le moyen idéal pour les entreprises/marques de retravailler leur identité en personnifiant sa marque, en lui donnant du caractère et en lui insufflant des valeurs qui sauront intéresser. En d’autre terme, en donnant du sens à sa communication.
3. Du contenu personnalisé et immersif, vous produirez
Si on a mis celui-ci en position *number 3* (à prononcer avec l’accent), ce n’est pas par hasard. Comme nous l’avons vu précédemment, les utilisateurs possèdent désormais de nouvelles attentes vis-à-vis des réseaux sociaux. Il est donc primordial de créer du contenu plus impactant, personnalisé, immersif et ludique. En effet, l’expérience client fait maintenant entièrement partie du processus d’achat et de fidélisation. Ne pas prendre en considération cet élément aurait un impact négatif sur votre stratégie de communication.
Alors on dit stop au marketing de masse, on n’arrête de cibler “tout le monde” et on met en place du targeting et des audiences social ads pour définir son coeur de cible avec précision. Attention tout de même à l’utilisation que vous ferez de la data ! Les utilisateurs sont méfiants quant à l’utilisation de leurs données personnelles et seront plus enclins à vous donner les informations qu’ils auront choisi eux-mêmes. Prenez en compte ces inquiétudes et communiquez sur votre éthique à ce sujet. Au final, vous parviendrez à mieux comprendre votre cible ce qui se traduira par un meilleur engagement (et là, les calculs seront bon Kévin).
Une fois la cible parfaitement identifiée, place à la création de contenu. Là aussi, de nouvelles attentes ont émergé. Les consommateurs ne veulent plus voir ces publications marketées, figées et parfaitement parfaites… Ils recherchent le naturel, l’authenticité, l’humilité et la transparence. Nous le voyons au quotidien auprès de nos clients : les visuels très travaillés génèrent beaucoup moins d’engagement que lorsqu’on partage les coulisses l’entreprise, par exemple. Par ailleurs, les internautes sont à la recherche d’expériences nouvelles et inédites et avec la montée en puissance de la 5G. Soyez sûrs que la réalité virtuelle, augmentée, ainsi que l’intelligence artificielle vont transformer les communications ! En effet, la réalité virtuelle va permettre aux consommateurs d’essayer un produit en ligne avant de l’acheter comme un vêtement, une paire de lunettes de soleil ou encore un rouge à lèvres. Vous l’aurez compris : nous vivons ce que nous consommons.
4. Le contenu généré par votre communauté, vous encouragerez
Qui est le mieux placé pour proposer un contenu naturel, authentique et transparent ? Votre propre communauté bien sûr !

Selon l’étude “Turn to Consumer”, 90% des décisions d’achat sont dues à du contenu généré par les utilisateurs ! Et connaissez-vous la photo la plus likée d’Instagram ? Non ce n’est pas celle des soeurs Kardashian, ni celle de Selena Gomez… C’est celle d’un oeuf. Oui, la photo qui a obtenu le plus de mentions “J’aime” sur Instagram est la photo d’un oeuf avec plus de 53,7 millions de like bien loin devant le post de Kylie Jenner qui arrive en seconde position avec “seulement” 18 millions de like. Aïe. Mais alors pourquoi on vous raconte ça ? Non pas que nous ne soyons pas passionnées par les oeufs, mais tout simplement parce qu’une influenceuse (ou personnalité) qui réunit plus de 153 millions d’abonnés, a généré moins d’engagement qu’une page créée par un inconnu. ? Le culte des influenceurs faibli parce que désormais le contenu qui plaît est celui qui est plus naturel, plus authentique, plus facile à partager et créé bien souvent en dehors des marques. Le contenu généré par les utilisateurs produit 6,9 fois plus d’engagement que le contenu créé par les marques. Aïe encore.
Les consommateurs évoluent et, forcément, leurs méthodes de consommation changent. Désormais, ils ont envie d’appartenir à une communauté qui réunit les mêmes centres d’intérêt, les mêmes envies. Bien évidemment, créer une telle communauté ne se fait pas du jour au lendemain (Rome ne s’est pas construit en un jour !) mais il est grand temps de s’y mettre si ce n’est pas déjà le cas. Intéressez-vous à votre communauté, demandez-lui son avis, faites la participer activement dans les décisions de l’entreprise (choix d’un nouveau produit, préférence pour un packaging…), créez du lien avec elle, encouragez-la à créer du contenu ou encore offrez-lui des récompenses (réduction, cadeau pour un certain montant d’achat…). Bien évidemment, mettre un tel plan en action demande la mise en place d’une stratégie de contenu bien définie. Mais vous verrez qu’avec le temps, vous finirez par distinguer les clients ambassadeurs c’est-à-dire ceux qui parlent le mieux de votre marque, ceux qui vous défendent, ceux qui sont attentifs à la moindre actualité, ceux qui réagissent aux moindre publications et ceux qui partagent du contenu en lien avec votre marque… Bref, ceux qui font de vous ce que vous êtes.
5. Aux micro/nano influenceurs, tu feras confiance
Saviez-vous que 40% des consommateurs s’appuient sur les recommandations des influenceurs avant d’effectuer un achat ? C’est donc pour cela qu’en 2019, 61% des spécialistes du marketing ont choisi d’augmenter leur budget dédié au marketing d’influence.
Mais après cette année 2019, plusieurs points ont émergés. Tout d’abord, il est parfois difficile de mesurer l’impact d’une campagne d’influence et peut parfois s’avérer être un gouffre financier. De plus, certains “grands” influenceurs cachent parfois une fausse communauté derrière le nombre d’abonnés car, oui, il est tout à fait possible d’en acheter.
C’est après ce constat que certains professionnels du domaine ont choisi de réorienter leur stratégie de communication. Ils ont dit “Ciao” aux influenceurs confirmés, réunissant une communauté allant bien souvent au-delà des 100k abonnés, pour dire “Hello” aux nano et micro influenceurs. Ces derniers sont certes plus petits car leur communauté fluctue entre 500 et 10k abonnés néanmoins cette dernière peut s’avérer être beaucoup plus engagée et enthousiaste en comparaison des gros comptes. Ces nano-influenceurs permettent non seulement d’éviter aux marques les faux influenceurs, mais favorisent en plus un engagement plus authentique avec une audience plus ciblée. Finalement, au lieu d’investir auprès d’un influenceur avec une large communauté, vous pouvez financer une campagne avec près de 100 influenceurs pour le même coût. Ça veut dire : moins d’investissement pour des retours potentiellement meilleurs. Pas mal hein ?
On vous glisse ici une petite infographie pour résumer la différence entre nano et micro-influenceurs.
6. Tendance du #CliquezVert, vous adopterez
2020 rime presque avec écologie (presque). Alors oui, interdire le plastique à usage unique à partir de 2040, ça fait loin, très loin même. La communication, par contre, n’a pas besoin d’attendre 20 ans pour se mettre au vert. En effet, en 2020 les marques devront être plus écolo et plus responsables. Elles devront s’engager et se lancer dans des actions pour soutenir de grandes causes : en d’autres termes, être actrices du changement.
Saviez-vous que le hashtag #climat arrive en cinquième position des hashtags les plus utilisés sur Twitter ? Et c’est loin d’être anodin ! La préservation de l’environnement et l’écologie sont au coeur des conversations ces derniers temps, conduisant à une prise de conscience de plus en plus grande de la part des consommateurs. Les modes de consommation évoluent et il est important de comprendre et accompagner ces nouvelles thématiques pour agir en considération et véhiculer les bons messages. Les tendances qui émergent sont liées aux gestes qui peuvent aider à sauver la planète ou encore aux solutions d’avenir. Ainsi, montrer son intérêt pour l’environnement, le climat et l’écologie, c’est adoucir l’identité de son entreprise et l’intégrer dans ce mouvement de #Goodvertising.
⚠ Attention, par contre, à lier la parole aux gestes sinon c’est du greenwashing (écoblanchiment dans la langue de Molière) autrement dit : c’est le bad buzz assuré. En effet, certaines entreprises donnent une image écologique responsable à l’opinion publique et s’avèrent être totalement trompeuses. Il ne suffit pas de dire qu’on est écolo pour l’être, il faut mener des actions dans ce sens. Bien évidemment, on ne vous demande pas de l’être à 100% mais si on part du principe que chaque geste compte, ça peut déjà être un bon début.
McDonald’s par exemple, a été accusé de Greenwashing en remplaçant sa couleur symbolique par du vert…
7. Le social commerce, vous intègrerez
Késako ? Le social commerce (ou commerce social dans l’autre sens) consiste à vendre ses produits directement depuis les réseaux sociaux.
Vous avez sans doute déjà vu un post Instagram avec la mention “Voir les produits” ? On appelle ça un “shoppable post” (ça rendait moins bien en français) et ces derniers renvoient directement vers le site web de la marque. En plus de générer du trafic ça permet de faciliter l’acte d’achat notamment en raccourcissant le tunnel de conversion. Pour aller plus loin, Instagram est en train de lancer “Instagram Checkout”. La promesse ? Pouvoir acheter les produits d’une marque sans avoir besoin de quitter l’application. Le parcours client est le même néanmoins cela permet au réseau social de conserver ses utilisateurs sur sa plateforme tout en offrant un environnement rapide et sécurisé.
D’ailleurs, Pinterest suit le même chemin avec sa fonctionnalité “Shop the look” qui permet aux utilisateurs d’acheter des produits directement à partir des épingles mode et déco. Comme sur l’application 21 Buttons, des pastilles rondes apparaissent qui représentent des liens directs vers les produits concernés.
Mais, derrière cette nouvelle technique de vente se cache un véritable travail de photographie et réalisations scéniques. En effet, ce qui donne envie aux utilisateurs d’acheter c’est bien souvent la mise en situation : une mise en scène avec un sapin de Noël pour présenter la collection beauté spéciale fêtes, un shooting photo avec mannequin pour montrer la nouvelle collection portée, la réalité virtuelle pour voir à quoi ressemblerait le nouveau rouge à lèvre de sa marque préférée… Vous l’aurez compris, il ne suffit pas simplement de mettre une photo du produit pour le vendre. Il faut le mettre en scène et l’intégrer dans la vie quotidienne de sa cible pour créer chez cette dernière l’envie de l’acheter.
8. Content Factory, vous mettrez en place
Promis après on arrête de vous parler chinois, mais nous étions obligé d’aborder le “content factory”. Cette technique de communication consiste à produire et mettre en ligne un flux continu de contenu. Avec l’essor des stories Instagram, on se rend compte que ces dernières sont plus regardées que les publications en elles-mêmes. Facilement accessibles, elles permettent de produire du contenu éphémère qui intervient au jour le jour comme un live quotidien.
Beaucoup d’entreprises l’ont compris et ont intégré le content factory dans leur stratégie de communication. Au final, cela leur permet d’avoir un contact en continu avec leur communauté et instaure en quelque sorte un rituel quotidien avec cette dernière. Mais cela demande un travail conséquent pour produire ce contenu et s’infiltrer au bon moment au coeur de sa communauté.


L’exemple de contenus pour Sea Life Paris, publiés comme si c’était en direct.
9. Aux collaborations, vous vous intéresserez
Des collaborations ? Eh oui, les marques s’associent de plus en plus entre elles, ou avec certains médias. C’est une opportunité de toucher un public encore plus ciblé et qui partage les valeurs que l’on veut lui transmettre ! En 2020, c’est en s’entraidant que l’on va le mieux réussir sur les réseaux sociaux ! Par exemple, cette année Adidas a créé le podcast “Les Conquérantes” en collaboration avec le média MademoiZelle.com L’objectif ? Parler de femmes qui ont su dépasser leurs limites en faisant du sport… Une belle initiative qui a beaucoup plu !
Et ce n’est pas tout ! Il y a aussi des collaborations sur des opinions communes. En effet, certaines marques se regroupent, notamment pour le Green Friday, qui a fait un boom cette année. Pour la petite explication, ce sont environ 400 marques qui ont décidé de boycotter le Black Friday. Comment ? En se regroupant pour faire monter le mouvement éco-responsable plutôt que de participer à la consommation de masse qui nuit à notre planète. Dans ces groupes qui partagent les mêmes valeurs, cela leur permet aux uns et aux autres de bénéficier de la notoriété de chacun.
10. La montée en puissance des podcasts, vous suivrez
En 2019, on a vu la consommation de podcasts bondir. Et il semblerait bien que 2020 puisse être l’année où ils deviennent de plus en plus viraux grâce aux réseaux sociaux !
Certaines marques font des séries d’épisodes courts toutes les semaines. Certaines en publient un par semaine, d’autres un par mois, qui peuvent être très longs. Mais pourquoi les marques se lancent-elles dans cette tendance ? Eh bien, c’est tout simplement pour toucher un public qui est de plus inattentif et qui change facilement d’activité en l’espace de quelques secondes. Le podcast, comme la musique, permet de transmettre un message sans que l’utilisateur soit concentré à 100% dessus : et c’est pour ça que ça marche ! Et les experts en marketing ont bien saisi le potentiel de ce type de contenus, vous devez donc chercher à l’exploiter dans votre stratégie !
Nous pensons donc que les podcasts devraient envahir les réseaux sociaux courant 2020… Mais une question se pose quand même : les podcasts parviendront-ils à détrôner la vidéo, qui est aujourd’hui LE format de référence sur les réseaux sociaux ? ?

On est sur tous les fronts, même sur Soundclound ?